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Du 27 Juin 2025 Au 29 Juin 2025

Le handicap en retraite parents/enfants

Lieu : Ferme de l'Eveil
Thème : retraite

Animateur(s) :
Nathalie COLLOMBAT : http://www.the-happiness.fr


Besoin de votre aide pour co-créer une solution

Cette retraite me tient profondément à cœur.

Et pourtant, honnêtement, j’ai encore du mal à trouver les mots justes pour exprimer mon vrai “pourquoi” à organiser une telle retraite autre que mon propre témoignage de vie.

Le paradoxe, c’est que je sais très bien pour l’avoir vécu qu’il est souvent presque impossible quand on est aidant, de s’offrir ce genre d’espace.
On se dit :
"Si par miracle j’avais un peu de temps... qu’est-ce que j’en ferais ? Une retraite ? Un voyage ? Mais en vrai… je ne sais même plus ce dont j’ai envie. Ni ce dont j’ai besoin."

Proposer une retraite à des proches aidants, c’est parfois comme regarder une bonne pâtisserie dans la vitrine et passer son chemin en se disant que ce n’est pas pour soi.

Parce que pour pouvoir venir, il faut pouvoir s’extraire, il faut organiser la garde, s’autoriser à partir et croire qu’on a le droit de souffler.

"Mais si je suis aidant.e, c’est bien parce qu’il n’y a justement personne d’autre pour le faire à ma place !"
"Alors partir 2 jours pour aller faire du yoga et respirer ? Non mais... allo quoi !"

Et pourtant, j’y suis arrivée.
Pas toujours facilement, pas toujours souvent. Et ça représente un coût, c’est vrai. Mais j’ai trouvé des systèmes. Une fille au pair, une nounou, ma maman.

Aujourd’hui, mes deux filles polyhandicapées ont 20 ans.
L’une est en secteur adulte. L’autre peut être gardée par sa soeur cadette.

Mais même après 20 ans, ma liberté dépend toujours d’un système de garde et d’une monétisation, ma liberté a toujours un prix en euros et une organisation bien planifiée.

Alors oui, je sais ce que ça coûte.
Je sais quel Everest ça représente de s’arracher au quotidien.

Mais je sais aussi à quel point ces retraites peuvent sauver l’ensemble su système familial.

Je le crois fort, j’en ai la conviction, je le sens dans le plus profond de moi que ces retraites peuvent aider les aidants et doivent exister.

Juste pour se souvenir de soi un instant, libérer la parole, entendre que nous ne sommes pas seul.
Ne pas être dans le devoir, dans l'injonction de faire, mais juste dans le Être, dans le soi pour soi à soi, oui quelques heures … mais déjà quelques heures ..

Une nuit complète, un repas chaud, une lecture paisible, une douche tranquille. Étirer son corps et re-sentir… Respirer, chanter, danser, écriture, manger, partager, être vivant.e …

C’est cela cet espace qui se crée dans cette retraite spéciale …..

???? Si vous avez des suggestions, des idées pour aider à organiser ce type de pause, je suis preneuse.
???? Si vous savez comment faire pour réussir à partir, je suis à l’écoute.

Si vous avez juste besoin d’un endroit pour souffler… alors laissez-moi un petit mot ici en commentaires ou en message privé. On s’organisera ensemble.

Avec coeur, Nathalie
Ah oui, les dates : du 27 juin au 29 juin en Ardèche !
Besoin de votre aide pour co-créer une solution

Cette retraite me tient profondément à cœur.

Et pourtant, honnêtement, j’ai encore du mal à trouver les mots justes pour exprimer mon vrai “pourquoi” à organiser une telle retraite autre que mon propre témoignage de vie.

Le paradoxe, c’est que je sais très bien pour l’avoir vécu qu’il est souvent presque impossible quand on est aidant, de s’offrir ce genre d’espace.
On se dit :
"Si par miracle j’avais un peu de temps... qu’est-ce que j’en ferais ? Une retraite ? Un voyage ? Mais en vrai… je ne sais même plus ce dont j’ai envie. Ni ce dont j’ai besoin."

Proposer une retraite à des proches aidants, c’est parfois comme regarder une bonne pâtisserie dans la vitrine et passer son chemin en se disant que ce n’est pas pour soi.

Parce que pour pouvoir venir, il faut pouvoir s’extraire, il faut organiser la garde, s’autoriser à partir et croire qu’on a le droit de souffler.

"Mais si je suis aidant.e, c’est bien parce qu’il n’y a justement personne d’autre pour le faire à ma place !"
"Alors partir 2 jours pour aller faire du yoga et respirer ? Non mais... allo quoi !"

Et pourtant, j’y suis arrivée.
Pas toujours facilement, pas toujours souvent. Et ça représente un coût, c’est vrai. Mais j’ai trouvé des systèmes. Une fille au pair, une nounou, ma maman.

Aujourd’hui, mes deux filles polyhandicapées ont 20 ans.
L’une est en secteur adulte. L’autre peut être gardée par sa soeur cadette.

Mais même après 20 ans, ma liberté dépend toujours d’un système de garde et d’une monétisation, ma liberté a toujours un prix en euros et une organisation bien planifiée.

Alors oui, je sais ce que ça coûte.
Je sais quel Everest ça représente de s’arracher au quotidien.

Mais je sais aussi à quel point ces retraites peuvent sauver l’ensemble su système familial.

Je le crois fort, j’en ai la conviction, je le sens dans le plus profond de moi que ces retraites peuvent aider les aidants et doivent exister.

Juste pour se souvenir de soi un instant, libérer la parole, entendre que nous ne sommes pas seul.
Ne pas être dans le devoir, dans l'injonction de faire, mais juste dans le Être, dans le soi pour soi à soi, oui quelques heures … mais déjà quelques heures ..

Une nuit complète, un repas chaud, une lecture paisible, une douche tranquille. Étirer son corps et re-sentir… Respirer, chanter, danser, écriture, manger, partager, être vivant.e …

C’est cela cet espace qui se crée dans cette retraite spéciale …..

???? Si vous avez des suggestions, des idées pour aider à organiser ce type de pause, je suis preneuse.
???? Si vous savez comment faire pour réussir à partir, je suis à l’écoute.

Si vous avez juste besoin d’un endroit pour souffler… alors laissez-moi un petit mot ici en commentaires ou en message privé. On s’organisera ensemble.

Avec coeur, Nathalie
Ah oui, les dates : du 27 juin au 29 juin en Ardèche !
https://www.the-happiness.fr/break-avec-le-handicap/